“L’être humain a toujours à faire avec l’espace. Au sens ou il doit en permanence accepter l’épreuve spatiale qui trouve sa place dans l’existence de la séparation, c’est à dire de l’impossible confusion des réalités sociales en un même point.
Etre à l’épreuve de l’espace consiste ainsi, pour les individus comme pour les groupes, à trouver les moyens pour configurer la distance, qui disjoint les choses, les êtres, afin de rassembler celles-là, ceux-ci dans un agencement pertinent, un ordre de réalités coexistantes qui permet et autorise l’action, en même temps qu’il en procède.” Michel Lussault, Habiter, du lieu au monde, la poétique de l’habiter, issue d’un colloque en 2009 à Cerisy-la-salle.
“Agir sur les désordre du monde pour déceler d’autres agencements et créer un nouvel ordre poétique.” Johann Le Guillem
“Tant l’espace-ville que la danse sont variable et instables. Le dessin devient de l’écriture, qui devient de l’architecture qui devient de la danse.” Trisha Brown en 1973. Et si les lignes de mouvements dansés s’échangeaient avec les lignes de l’architecture, là ou l’habitable deviendrait aussi éphémère et temporaire que le geste d’un danseur.